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Comment se libérer des compulsions alimentaires ?





Télécharger le cadeau de Sandra sur son site : https://sandrafm.com/chococlic

Sébastien : Hello ! C’est Sébastien du site internet chococlic.com. Aujourd’hui pour cette deuxième vidéo avec Sandra, que j’accueille avec grand plaisir. Salut Sandra !

Sandra : Salut, Sébastien, salut tout le monde !

Sébastien : Moi je voudrais… alors qui est Sandra ? Ouais vous allez me dire : « tiens encore une nouvelle personne ». Pour ceux qui ne connaissent pas Sandra ou en tout cas sur la chaîne ou sur sa chaîne, elle est docteure en santé publique et psychologue de la santé. Ça peut paraître barbare tout ça, mais elle n'est pas si barbare que ça. En tout cas elle a étudié à fond tout ce qui est compulsion alimentaire, etc. Dans tous les sens, dans le rubis cube, à gauche à droite, etc. C'est pour ça que c'est très intéressant de l'avoir aujourd'hui. On a fait une précédente vidéo qui parle de pourquoi nous avons des compulsions alimentaires, sur le chocolat entre autres ? Et je vous invite à aller voir cette vidéo si vous n'avez pas vu, mais en tout cas dans cette vidéo-là on va voir des solutions, justement pour contrôler ces compulsions alimentaires. En tout cas, bonjour Sandra. Merci d'être là.
Sandra : Et merci à toi pour cette opportunité de pouvoir diffuser à un grand nombre ce message parce qu’on a beaucoup plus de personnes qui souffrent des compulsions alimentaires que ce qu'on imagine et pouvoir donner un message bienveillant où les gens puissent se reconnecter un peu plus à cette notion de plaisir de manger me paraît très important. Avec toute les dicta qu’on voit sur les magazines, donc Merci à toi.

Sébastien : C’est vrai et puis souvent toi comme on est sur une chaîne chocolat, toi il peut y avoir des gens qui aiment le chocolat qui disent…. Etc. et j'ai vraiment envie d'apporter, justement de la valeur du contenu pour mieux comprendre s'ils ont des compulsions alimentaires sur le chocolat, ce qu'on peut leur apporter comme solution, etc. donc et pour toujours manger du chocolat parce que l'objectif ce n'est pas de manger tout le temps des grosses quantités, mais c'est de toujours manger du chocolat, c'est un produit merveilleux, j'adore ça. Donc voilà.

Sandra : le fan de chocolat qui parle.

Sébastien : Exactement. Et puis bon il y a une époque, c'était l'année dernière il faut dire que j’avais 1 800 tablettes de chocolat à la maison, dans ma cave à chocolat. Donc oui comme une cave à vins et tout … pour dire que j'aime ça, je fais attention aussi, attention, mais ce qui permet des fois d'avancer un peu plus sur des petites fringales et tout. Mais en tout cas est-ce que tu peux te présenter, qui tu es ? Et puis, écoutes, après je t'invite à donner tes solutions à toi. Ce que tu as testé avec les clients, etc. Les résultats que ça a donnés et tous… Moi je suis très impatient de découvrir ce que tu vas dire.

Sandra : Ça marche, donc, moi c’est Sandra FM, comme disait Sébastien je suis docteur en santé publique et psychologue de la santé. Comme disait Sébastien c'est aussi un petit peu barbare tous ces diplômes, mais c’est ce qui m'a permis justement de m’intéresser en profondeur sur pourquoi certaines personnes font certains choix alimentaires, pourquoi d'autres ont d’autres choix alimentaires et donc j'ai pu utiliser ça non seulement dans le monde de la recherche, mais aussi en complexe hospitalier avec mes patients à l’époque. Depuis plusieurs années j’ai le site Internet sandrafm.com où j'accompagne une centaine de personnes. Il y a des milliers de personnes qui viennent sur le site chaque jour, chaque mois. Donc je les accompagne justement pour se libérer de cette obsession alimentaire et de cette compulsion alimentaire qui finalement pourrissent plus la vie qu’autre chose dans certaines situations. Et du coup aujourd’hui ça fait plus de 10 ans que j'accompagne des personnes comme disait Sébastien j'ai un peu regardé dans tous les sens qu’est-ce qui a influencé et moi mon rôle c'est de comprendre c’est quoi les facteurs qui impactent nos choix alimentaires, nos décisions au quotidien qui vont impacté notre santé encore une fois santé physique ou mentale et les deux d’ailleurs j’ai mes mots à dire, donc la santé ce n’est pas que ce que l'on entend par le corps, c’est aussi la santé mentale, la dépression, sur le bien-être de façon globale et donc moi ça m’intéresse de savoir OK comment on fait pour faire en sorte de faire des choix qui nous conviennent, pour avoir une meilleure santé de façon globale sans pour autant être dans une dynamique de on souhaite dès qu’on fait un écart dès qu’on mange des choses qui sont censées être pas bon. On va pouvoir en parler plus en détail et pouvoir s'autoriser à manger de tout, sans frustration, sans culpabilité, de retrouver cette paix avec la nourriture. On va parler essentiellement de la nourriture aujourd'hui et de pouvoir se foutre la paix avec tout ça puisque finalement on a besoin de manger tous les jours, plusieurs fois par jour, donc autant y prendre plaisir et de se connecter, de surcharger sa tête avec des choses bien plus importantes, les enfants, la carrière, la santé, ce que vous voulez, que de ce que vous avez dans votre assiette, si vous avez le droit, si vous n’avez pas le droit, si vous pouvez ou vous ne pouvez lâcher tout ça. Pour pouvoir justement vous sentir plus légère. Et vous sentir en paix avec la nourriture.

Sébastien : Avant d'attaquer les solutions. Tu m'as dit une chose sur la précédente vidéo. Le chocolat noir pas sûr que c'est bon, etc. En tout cas. Tu n’as pas fini ta phrase alors ça m'a titillé pendant plusieurs minutes, plusieurs heures je dis c'est quoi ça. Qu'est-ce que tu peux… ? Avant d'attaquer les solutions. Pourquoi tu m'as dit ça ? C'est quoi le Chocolat noir ? Pourquoi c'est bon, pas bon plutôt qu'un chocolat au lait ?

Sandra : je n’ai pas dit qu’il n'était pas bon. C'est juste que tu disais que c'était mieux de manger du chocolat noir que de manger du chocolat sucré

Sébastien : du chocolat sucré, au lait, etc.

Sandra : Et donc j’ai dit Mmmh et je vais justement t’en parler dans l'étape 2 donc je vais laisser encore un peu plus de suspens

Sébastien : ah, d’accord

Sandra : Donc moi ce que j’aimerais partager avec vous aujourd’hui c’est trois étapes qui me paraissent essentielles justement pour se libérer des compléments alimentaires. On se rappelle ici que les compulsions alimentaires c’est à partir du moment où vous mangez et qu’il a une souffrance derrière à chaque fois que vous le mangez. C’est à dire je n'ai pas envie de parler de compulsion alimentaire comme les diagnostics médicaux en parlent, mais vraiment comme un phénomène où il y a de la souffrance derrière et de la culpabilité un manque de confiance et que vous avez l’impression que cela vous pourrie la vie, vous êtes addict à la nourriture et donc c’est à vous que je me dirige si vous vous sentez comme ça aujourd'hui. La première étape qui me paraît essentielle. Ce n’est pas que cela me paraît, mais c'est essentiel à mettre en place quand on a cette obsession alimentaire au quotidien pour diverses raisons comme on a vu dans la précédente vidéo c'est d'apprendre à reprogrammer votre cerveau. Un mot barbare encore une fois. Qu'est-ce que ça veut dire reprogrammer votre cerveau. Le truc c'est. Bien souvent quand on me frappe à la porte, mais Sandra je suis addict à la nourriture, Sandra je n’arrive pas à m'arrêter de manger je mange au-delà de ma faim, ou je mange tel ou tel aliment, mais ce n'est pas bon pour moi, etc. Ça va être important de prendre en considération que ce n'est pas l'alimentation en soi qui est un problème. Je suis persuadé que si vous souffrez de compléments alimentaires. Vous connaissez tous les régimes du monde, vous connaissez tous ce que vous devez manger. Je ne suis pas là pour dire que c'est mieux de manger de la pomme que du chocolat ou une carotte qu’un hamburger. C'est plus à ce stade où on vient me voir en tant que psychologue. Vous ne venez pas pour ça en fait. En général mes clientes connaissent les calories de tous les aliments, elles savent presque plus que les diététiciens et donc on est plus au niveau de l'assiette. Là j'ai envie qu'on aille derrière ce qui se cache chez les compulsions alimentaires. Et reprogrammer le cerveau est une phase importante quand je prends en charge des personnes avec qui je travaille parce qu’on va devoir déjà avoir un regard différent sur la nourriture, on va avoir un regard différent sur soi et sur la vie en général en fait. Et ça c’est une notion importante qu’on sous-estime très souvent, mais si déjà de base vous êtes en train de vous dire : « je n'ai pas le droit de manger si, oui cet aliment est mauvais. Ou Il faut que je fasse un tel régime ou tel plans alimentaires ou il faut que je mette tel aliment. » En fait on se fait tellement de pression le cerveau, il déteste la pression et donc à un moment donné qui dit pression dite on va déclencher une sorte de frustration. Et bien c’est possible que vous craquiez comme on a vu dans la précédente vidéo c’est à a dire qu’on passe de la réflexion… le cerveau qui dit Eh Oh cocotte s'il te plaît donne-moi du plaisir, lâche-toi. Et donc du coup, c'est important de prendre en compte toutes ces règles alimentaires qui vous font une pression supplémentaire qui déclenche cet état de frustration parce que c'est en train de nourrir vos compulsions alimentaires. Et donc il y a tout un travail à faire sur le regard que vous avez sur votre assiette sur ce que vous mangez et de comprendre ce qu'en fait finalement 100 calories de salade ou 100 calories de chocolat, ça reste 100 calories il n'y a rien qui change. La différence c'est effectivement que bien souvent on mange plus de quantité. En termes caloriques de chocolat que de salade. Et c'est ça qu'il va falloir prendre en compte. Pour pouvoir refaire la paix à manger de tout comme on va le voir dans l'étape 2, mais tu vas pouvoir aussi changer la façon dont on perçoit ces aliments. C'est aussi important de changer la perception qu'on a notre corps c'est-à-dire que si vous faites énormément de pression notamment pour maigrir. Du coup vous faites vos plans alimentaires par rapport à une perte de poids. En fait vous êtes en train de nourrir encore une fois une frustration. Un mal-être intérieur. Et donc vous êtes en train de vous forcer par quelque chose extérieur à faire un certain plan alimentaire qui n'est pas alignée à 100% avec vous et donc qui fait que derrière vous nourrissez vos compléments alimentaires et donc vous vivez dans un cycle infernal depuis plusieurs années notamment les clients que j’accompagne ont parfois 10, 15, 20, 30 ans qu’elles sont engrainées dans régime sur régime ou plan alimentaire sur alimentaire ou rééquilibrage alimentaire sur équilibre alimentaire. Appelez-le comme vous voulez, s’il y a de la frustration, c'est la même chose qu'un régime. Donc C'est important de sortir de cette bulle finalement je veux perdre du poids absolument et peut être de vous reconnecter à pourquoi vous voulez perdre du poids, qu'est-ce qui se cache derrière. Bien souvent on veut retrouver un bien-être, on veut retrouver une santé physique. On veut se sentir plus confiante. On veut se sentir bien avec soi. Moi ce que j'aimerais proposer à toutes les personnes qui regardent cette vidéo c'est pourquoi passer forcément par la case maigrir pour arriver à cet état-là qu'on peut y aller directement potentiellement ça aura un impact sur le poids ou pas, ça, c'est votre corps qui décidera, mais en tout cas ça sera un accès beaucoup plus direct. En fait si vous voulez votre cerveau à ce moment-là il va se dire : « Ah oui je vais faire des choix alimentaires qui me conviennent parce que je vais me sentir bien et pas que je vais perdre quelque chose parce que le cerveau il déteste perdre. Et quand vous dites à votre cerveau je veux perdre du poids, je veux perdre du poids et en plus j’ai l’air d’une…je suis nul, je suis moche, je suis trop gros, je suis trop si…ou pas assez… votre cerveau il agit juste pfffff. Tu es en train de te plaindre, allez viens on va manger et on va oublier qu’on n’aime pas notre corps. Et donc du coup, il y a cette compulsion qui arrive, l’effet doudou qu’on a parlé dans la dernière vidéo qui s'active. Il est super important justement de travailler la perception du corps qu’on a, et de commencer à trouver un rapport sain à la nourriture parce qu'on le souhaite au fond et pas juste parce qu'on veut perdre du poids. Donc, moi, en général, quand j’accompagne mes clients, c’est un critère important, c'est de mettre de côté le poids et de vraiment retrouver un rapport qui nous convient avec la nourriture, en mangeant de tout sans frustration, sans culpabilité, de juste plus se prendre la tête avec ce qu'on peut ou pas manger. Donc, ça c'est une notion hyper importante, l'étape numéro un de reprogrammer son cerveau vis-à-vis de soi, vis-à-vis de la nourriture, vis-à-vis de la vie, j'ai envie de dire aussi en général, pour pouvoir alléger son quotidien avec la surcharge mentale de toutes les règles qu’on s’est imposé que ce soit au niveau du corps ou au niveau de la nourriture. La deuxième étape et c'est là où on va parler de ton chocolat noir, Sébastien, c'est de faire la paix avec la nourriture, de manger en paix tout simplement, c’est-à-dire de ne plus avoir toutes ses règles alimentaires de je dois, je ne dois pas, mais aussi de faire la paix avec les aliments qui sont censés être interdits, le chocolat par exemple, sucré, de pouvoir faire en sorte de le dédiaboliser, parce que, ce qui se passe très souvent c'est que, comme on s'interdit ces aliments, comme tout ce qui est interdit, on a encore plus envie, c’est qu'on va le mettre dans une espèce de piédestal et de dire oh, ça, c’est un truc de fou, si j’en ai à la maison c’est juste pas possible, je défonce ce truc en une journée ou une heure ou en cinq minutes. C’est tellement le Graal, genre le truc de fou qu'on a à la maison. Donc forcément quand on en a, on est dans le manque donc, on va vouloir l'attaquer et la pilote automatique, foutu pour foutu. On pète le placard à gâteau, le paquet de gâteau ou de chocolat ou de quoi que ce soit. Il va falloir dédiaboliser et de se prouver, ça, c'est tout un travail aussi, de se prouver en fait que ce n’est pas des aliments qui sont mauvais en soi. Souvent les interdits sont liés au poids et je peux vous garantir que si vous mangez ces aliments en petite quantité en vous faisant plaisir, vous allez voir que finalement ça ne vous fait pas pour autant grossir. Effectivement les quantités qui sont parfois trop grandes qui fut, et derrière vous allez prendre du poids. Mais moi, mon objectif c'est que vous retrouviez la paix avec la nourriture, si vous mangez de petites quantités et vous dites, là j'ai tellement kiffé que je n'en ai pas besoin de plus. C'est un peu comme quand on va dans un restaurant gastronomique, étoilé ou pas, d'ailleurs je sais que souvent il nous présente une assiette ou un verre … avec une petite crotte au milieu de l’assiette. Et donc à ce moment-là je peux vous garantir que quand on a que ça dans l'assiette on ne va pas prendre la grande cuillère et mettre tout dans la bouche, on va couper et même d'ailleurs quand l'assiette se pose on est déjà en train de dire à l'autre, ah, regarde, c’est beau, etc. On va prendre, limite, des photos, on va le sentir donc on va commencer à activer toutes les sensations de notre corps par le nez, par les yeux, par la bouche et donc là on va prendre une petite quantité et on va vraiment kiffer, on va savourer, on va dire c'est trop beau. Mais on va tout faire pour manger des petites quantités pour savourer, savourer, savourer. Et étonnement, même avec la petite crotte, à la fin on a plus faim. Pourquoi ? Parce qu’on s’est rassasié avec la notion de plaisir, de vraiment avoir été là hyper attentif à ce qu'on a mangé et on s'est donné le droit de savourer vraiment ce qu'on était en train de manger. La logique est que le chocolat ou les aliments interdits, c'est exactement la même. OK, on est entre nous, on ne va pas faire semblant qu'on est dans un resto étoilé tous les jours dès qu'on voit du chocolat, mais c'est un peu cette notion de retrouver le plaisir vraiment de manger plutôt que de le manger par automatisme en mode Doudou. C'est-à-dire qu’il peut être un mode doudou, mais tout en savourant vous allez voir que quand vous allez prendre le temps de savourer, de prendre le temps d'être attentif pourquoi pas le sentir, de manger en pleine conscience, comme on appelle ça et donc, vous aurez beaucoup moins envie de manger des grandes quantités parce que votre perception du plaisir va être atteinte avant de finir avec le paquet de chocolat et qu’au bout de 1, 2, 3 carrés vous verrez que le plaisir gustatif a disparu. Donc pour répondre à ta question, Sébastien, effectivement on entend très souvent sur Internet que c'est mieux de manger du chocolat noir que du chocolat sucré, dans le cadre des compulsions et je répète dans ce cadre des compulsions, c’est-à-dire pour la santé oui on sait que le chocolat noir a des milliards de ... C'est mieux que le chocolat sucré, etc. Mais dans le cadre des compulsions, ce qui se passe c'est que si on va aller sur un aliment qui nous fait moins plaisir, on va avoir moins la sensation de rassasiement qui va apparaître et donc on va manger en plus grande quantité. Moi je préfère que la personne prenne le chocolat qui l’a fait le kiffer le plus même si c'est bourré de sucre et que ce n'est pas top en termes de santé comme on l'entend, mais que du coup au bout de deux, trois carrés, elle finisse que de se dire pour compenser je prends un truc qui me convient même plus ou moins, mais du coup, je vais avoir besoin de beaucoup plus de quantité et finalement on va manger plus de calories que si on avait mangé nos trois carrés. Il y a plein d'études qui montrent ça, déjà c'est plus rassasiant en termes de plaisir et c'est aussi plus anesthésiant en termes d'émotions, en termes de réconfort. Il y a plein d'études qui montrent que quand on va obliger la personne à manger un truc qui est censé être plus sain, la notion de réconfort n'est pas là. Et donc qu'est-ce qui se passe ? La personne va le faire, mais derrière comme elle n'a pas été réconfortée comme le cerveau l’aurait voulu, elle va craquer encore plus soit sur le reste de la tablette, soit sur d'autres aliments, et en fait, du coup, finalement la compulsion va s'amplifier. Donc, du coup, on passe vraiment par un processus est un peu différent et encore une fois je mets le cadre, là on parle dans le contexte de compulsion alimentaire. Ça te parle ?

Sébastien : Ça me parle, oui, je comprends. Mais c'est intéressant parce que ça permet, c'est vrai, concrètement, il vaut mieux manger du chocolat noir que du chocolat au lait sucré pour la santé, mais c'est vrai que, quand je reprends, moi, mon cas, des fois où, ce n'est pas pour ça que je ne vais pas prendre beaucoup de chocolat au lait, tu vois des fois, mais c'est sûr, le plaisir n'est pas le même et je comprends tout à fait, c’est intéressant comme c’est … Pour avoir vécu un peu ça aussi. Ça permet...

Sandra : Comme tout le monde.

Sébastien : Mais oui, comme on a envie de chocolat au lait ou on parle du chocolat parce qu’ici on parle du chocolat. Et bien ça permet de, celui qu'on aime, eh bien voilà on arrête beaucoup plus vite. Bien ça dépend du mot ou du mal que l'on a derrière, comme ce que tu as dit tout à l'heure sur l’autre vidéo. Mais c'est vrai que, moi, je le vois dès fois quand je vois un chocolat que j'aime moins bien, j'ai tendance à dire, je ne continue pas le chocolat, mais je reprends l'autre et je reprends plus, tu vois et j'ai l'impression, en fait, au final je mange beaucoup plus de chocolat quand un chocolat que j'apprécie moins, que j'ai pris avant pour déguster, pour goûter. Et donc, c'est pour ça que ça me parle vraiment bien. C’est intéressant, oui.

Sandra : D'ailleurs. Petite parenthèse, je vous rassure, vous pouvez apprendre à manger d'autres types de chocolats ou des aliments qui sont censés être sains et qu'aujourd'hui vous n'aimez pas. C'est comme les enfants, les enfants, la première fois qu'on leur met une soupe aux épinards ou les petites compotes ou un légume un peu bizarre, ils vont cracher. Mais si on les leur apprend, petit à petit, à goûter, à tester, etc. Ils vont finir par aimer ça. Pour les adultes c’est pareil. Je suis sûr que toi tu as des aliments que tu n’aimais pas quand tu étais petit et qui finalement, parce que tu as été confronté à eux en tant qu'adulte, tu as commencé à aimer ça et maintenant, presque, peut être que tu adores ça. Moi, je pense par exemple aux champignons, aux poivrons, il y a plein d'aliments comme ça quand j'étais petite et là comme j'ai été confronté puisque mon chéri, il aimait ça, donc on en cuisinait un petit peu quand même pour lui. Et au moins je goûtais, maintenant j'adore ça.


Sébastien : Ouais, c'est clair

Sandra : Il peut réapprendre à réapprivoiser les goûts
Sébastien : Et c'est comme le chocolat, il existe des centaines et des centaines et des centaines de chocolats différents. Donc, moi, je dis allez-y, ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire. Dans l'alimentation c'est pareil, tu vois, surtout je disais dans des précédentes vidéos, on prend de l'huître. Une huître, peut-être qu’on n’aime pas ça, mais est-ce que vous avez goûté d'autres types d'huîtres, d'autres affinages d'huîtres, etc.

Sandra : Même cuisiner différemment

Sébastien : Et ensuite voilà. Prenez un brocoli, vous pouvez très bien le cuisiner de plein de façons différentes. Et d'une façon elle est vraiment infâme, et puis, il y a des façons où c’est tellement sublimées que je ne pensais pas que le brocoli pouvait être aussi bon. C'est ça aussi, c'est vraiment la diversifier avant de dire, on n'aime pas un aliment. C'était une amie que j'avais interviewée aussi, Claire, sur la chaîne, avant de dire qu'on n'aime pas un aliment vraiment, essayons, d'abord, de cuisiner cet aliment de différentes façons, d’aussi trouver, si je reprends le brocoli, de trouver peut-être d'autres types de brocoli, parce qu'il y a peut-être des variétés de brocoli qui sont meilleures que d'autres. Peut-être que le brocoli que vous trouvez dans les grandes surfaces, ça ne vous convient pas et peut être que chez le maraîcher il a un goût différent, il est plus fort, mais en tout cas plus intense, etc. Donc, voilà, ça peut être très large.

Sandra : Avec le même aliment, aujourd'hui, c'est prouvé scientifiquement qu'on peut apprendre même en temps qu'adulte à aimer cet aliment en le goûtant plusieurs fois comme on fait avec les enfants.

Sébastien : Il y a des trucs que je ne ferais pas, il y a un truc que je déteste, j'ai horreur, alors les légumes, ça, pas de souci, mais la langue de bœuf, je ne peux pas. J'ai un blocage quand j’étais petit.

Sandra : Après il y a des aliments qu'on n’a même pas envie. Moi, je sais bien que j’aime beaucoup de légumes, mais le céleri, je n’aime pas ça, je n’ai même pas envie de faire l’effort d’aimer ça. Du coup ce n’est pas un souci en soi, si globalement on est alignés avec tout le reste de nos choix alimentaires, il y a un truc qu’on n'aime pas, on ne va pas s’obliger à l'aimer. Là je parle vraiment pour les personnes, très souvent ça fait tellement d'années que quand elles mangent des légumes c'est pour se priver et se mettre un état de régime du coup on a l'impression d'être en privation. Du coup elles ont le sentiment de ne pas aimer les légumes parce que d'une elles les mangent qu'à la vapeur ou elles les mangent que parce qu'elles veulent maigrir donc une phase de restriction, c'est un peu la punition. Là. Effectivement de se pouvoir réapprovisionner le plaisir de manger, de faire la paix aussi finalement avec ces aliments puisque pendant des années c'était la punition. Mais renouer le contact avec la notion de plaisir c'est aussi important. D'un côté on descend du piédestal les aliments interdits et d'un autre on enlève du fond du trou les aliments qui est censé être sains et qu’on s’oblige à manger, mais qu'on n'aime pas trop donc pouvoir rééquilibrer tout ça de diaboliser la nourriture et de retrouver vraiment la peine. Ce type d'aliments et de s'autoriser à manger de tout sans frustration ni culpabilité. Et ce qui est important, en fait finalement pour les gens qui ont peur de grossir, une petite notion qu'on n'entend pas trop souvent, mais on entend quand même de plus en plus en tout cas sur Internet, c’est que finalement, ce qui est important c'est cette notion de se connecter aux sensations alimentaires, c'est-à-dire la faim, la satiété, le rassasiement. La faim, elle existe, elle n’existe pas pour vous embêter et pour vous faire grossir lâchement, elle est là pour dire, oh, j'ai besoin d'énergie pour bien fonctionner. Et donc, c'est votre corps qui vous dit, écoute mange des calories, ramène du carburant parce que j'ai besoin de réfléchir, j'ai besoin de respirer, j'ai besoin de faire bouger mes poumons, mon cœur, mon corps, j'ai besoin de faire plein de choses, donc j'ai besoin de carburant pour faire tout ça. Et donc, c’est là où la faim apparaît. Ça peut être plein de signaux différents, pour certaines personnes, ça peut être des gargouilles dans le ventre, d'autres ça va être des gorges sèches pour d'autres ça va être mixte. Bref chacun a ses propres perceptions de la faim. Et la satiété, c'est justement l'absence de sens, c'est-à-dire il y a plus les signaux qu'on avait initialement, donc c'est bon, là on a plus besoin, c’est notre corps qui dit, c’est bon, stop, j’ai mon carburant, tu peux t’arrêter de manger. Évidemment quand on a fait beaucoup d'années de régime, de rééquilibrage alimentaire, la peur de grossir, etc. En fait ce qui se passe c'est que comme on a mangé en dehors de ce cadre où notre corps nous donnait un peu le feu rouge, feu vert, du coup à un moment donné, notre corps il se dit, bah, elle ne m’écoute pas, elle ne mange pas quand elle a faim, elle ne s’arrête pas quand elle n’a plus faim, bon, je ne vais pas gaspiller d'énergie à lui dire faim, satiété, faim, satiété, mais j’arrête. Et donc du coup souvent quand les gens frappent à la porte, ils disent, Sandra, mais moi j’ai tout le temps faim ou l'inverse. Mais, moi, je ne sens plus la faim depuis plusieurs années où je n’ai plus la satiété, je n'arrive pas à m'arrêter, du coup, je mange trop. Et donc tout cela est lié aux signes, tous en rapport à la nourriture qui s'est construite au long des années. Et donc, ça va être important de se reconnecter à votre corps pour pouvoir justement reconnecter à toutes ces sensations. La notion de rassasiement qui est plus liée à la notion de plaisir est de faire en sorte que vous puissiez petit à petit renouer avec toutes ces sensations de voir que finalement elles sont juste là pour vous aider. En fait ce qui se passe c'est que quand vous mangez au-delà de votre faim, en gros votre corps se dit, ben, j’ai dit j’avais plus faim que je n'ai plus besoin de carburant, pourquoi elle m'en donne encore ? Aller, je stocke, au cas où elle me remettre en état de famine, au moins j'ai un petit coup de stock. Et donc, en fait, finalement, souvent on prend du poids parce que l'on a mangé au-delà de notre faim, au-delà de ce que notre corps a réellement besoin, on n'a pas été attentif à ce que notre corps nous demande, et c’est vraiment important aussi de se reconnecter comme je disais dans l'étape 2 non seulement aux aliments, mais aussi à notre corps pour pouvoir lui faire du bien et vous allez voir que quand vous êtes vraiment reconnecté à votre corps, à l'écoute des besoins de votre corps, votre corps, il n'a pas qu’envie de manger des cochonneries comme on le dit très souvent ou des aliments gras ou sucrés, il a aussi envie de manger des aliments qui sont dits comme sains, parce que c’est des aliments qui vont être riches en vitamines et tout ce qu'il a besoin pour bien fonctionner. Et donc, vous allez pouvoir réintroduire tout type d'aliments en quantité qui lui convient pour bien fonctionner, et du coup la notion de plaisir va se retrouver dans la diversité de tout ce que vous allez pouvoir manger et réintroduire dans votre alimentation. Petite parenthèse, désolée je te coupe je voyais que t’allais y commencer, pour les gens qui disent oui, mais moi si je me fais plaisir je me pète le bin, j'aimerais juste vous rappeler d'une chose c'est que certes vous faites plaisir sur la santé, mais derrière, clairement, il y a un mal-être, il y a l'apathie, l'état de ah, j’ai trop mangé, le plaisir ne reste pas très longtemps. Quand je parle de plaisir c'est vraiment de plaisir dans la santé et dans comment je me sens juste après.

Sébastien : Oui, j'allais dire, non pas obligatoirement ça, c'est sûr, mais c'était, tu parlais d'une troisième étape soit j'ai loupé, c’est bon,

Sandra : La troisième étape c'est d'apprendre à nourrir ses émotions autrement qu'en mangeant, nourrir sa vie.

Sébastien : Super synchro, là c'est bon là.

Sandra : C'est de nourrir sa vie de telle façon qu'on a plus besoin d'aller chercher ce doudou au quotidien, c'est de dire qu'on va apprendre à apprivoiser les émotions, on va apprendre à vivre avec ce que, de toute façon les émotions sont là, un peu comme les compulsions qui sont en train de vous dire, hou, il se passe un truc, quand on est triste, c'est un manque de quelque chose dans notre vie, la colère c'est quand on a violé quelque chose qui était important pour nous. Avec toutes les émotions, l'ennui c'est qu'on manque d'activité. Donc, toutes ces émotions sont justes pour nous donner des signaux un peu comme des messagers qui viennent nous parler, sauf que si on a appris à accepter qu'il y ait des émotions désagréables dans le corps, alors là on va vouloir les coupé puisque c'est tellement insupportable et qu’on va vouloir compenser avec la nourriture, pour vous, puisqu'on parle de compulsion alimentaire, de la nourriture, pour d'autres personnes ça peut être des compulsions d'achats, ça peut être du sport à outrance, ça peut être l'alcool, ça peut être des drogues, il y a plein de formes de compensation. Ici on ne parle que de compulsions alimentaires. Et du coup l'objectif est d'une part, d'apprendre à apprivoiser et à mieux vivre vos émotions et d'une part d'apprendre à nourrir votre vie de telle façon que vous aurez plus besoin de nourrir ce gîte qui est à l'intérieur de vous avec de la nourriture. Très souvent j'entends des personnes qui ne sont pas, je ne sais pas, j'ai comme un vide intérieur. Mais oui, finalement, on va creuser un petit peu voir ce qui se passe et bien il y a quelque chose dans notre vie soit par exemple on n'est pas aligné dans le travail qu’on nous transfert où on est dans une relation qu’on ne peut plus trop avoir, mais qu’on se laisse traîner parce que voilà on n'arrive pas à sortir de cette relation ou on a un vieux truc du passé qui nous pèse depuis des années, mais qu'on n'arrive pas vraiment à résoudre et donc du coup à vouloir compenser avec cette nourriture. Ça va être important d'apprendre à vivre, autrement, à percevoir notre vie d'une façon différente et d'enrichir notre vie de telle façon qu'on n'est plus besoin d'aller le faire avec la nourriture, avec les calories. C'est vraiment les trois étapes qui me paraissent essentielles. Donc on travaille justement dans le programme de libre de manger et avec mes clients en particulier on va reprogrammer le cerveau pour changer les perceptions, on va y aller pas à pas, petit à petit, changer les perceptions par rapport à la nourriture au corps. Deuxième étape se reconnecter, encore une fois, à la nourriture et au corps. Et la troisième étape se reconnecter vraiment à la vie, nourrir sa vie de telle façon on n'aura plus besoin de combler un vide intérieur puisqu’on sera comblé à l'intérieur par rapport à qui on est ou par rapport à la vie qu’on ait.

Sébastien : Je pense que là, Sandra, ça mérite d'être clair en tout cas merci beaucoup pour ces échanges et tous. C'est vraiment chouette d'avoir des pistes, de travail, même moi, j'ai appris des choses, justement par rapport au chocolat noir, mais j'en apprends tous les jours donc c'est génial. Et vraiment la relation avec ça. Et puis en tout cas, Sandra nous a fait une petite surprise, elle a fait, on a mis un lien en dessous la vidéo. Si vous voulez aller un peu plus loin et tout, une petite surprise sympa de Sandra. C'est gratuit de toute façon. Et je te remercie encore, Sandra, pour ses échanges parce que c'est super cool d'avoir…, moi j'ai voulu vraiment avancer sur cet angle-là, justement la compulsion alimentaire chocolat, que l'on ne doit pas se culpabiliser souvent. Les gens sont perdus, ils ne savent pas où aller, comment faire, etc. Et certains vont de spécialiste en spécialiste, enfin bon, ce n’est pas toujours simple. Mais c'est vrai que dans les magazines, on peut lire des choses, mais c'est comme on disait dans l’autre précédente vidéo, il faut aller creuser, ça fait un peu mal, mais il faut aller vraiment, au fond de soi pour vraiment se libérer de cette verrue en fait, on peut dire ça comme ça et vivre en fait, comme on a envie de vivre dans le bien-être donc c'est cool je te remercie beaucoup Sandra.

Sandra : Merci à toi pour l'invitation et merci à vous d'avoir regardé le vidéo.

Sébastien : En tout cas, bon ben, moi, je vous dis à très vite pour une prochaine vidéo. Si vous avez aimé ces vidéos fait un méga pouce, abonnez-vous à la chaîne et puis moi je vous dis à très très vite. Bye bye ! Ciao

Sandra : Bye !

Retrouver le cadeau de Sandra sur son site : https://sandrafm.com/chococlic














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