Le formidable métier de chocolatier, par René Lamielle





Sébastien – Avec ton évolution, avec l’évolution du chocolat – parce que tu suis quand même toujours ça, tu fais des conférences, c’est ce que tu me disais ?

René Lamielle – Je fais des conférences sur le chocolat, même sur les vins parce que c’est ma passion également les vins.
J’étudie les vins tous les jours donc c’est un peu mon livre de chevet, donc je n’ai pas de mérite mais j’ai d’ailleurs fait une conférence dernièrement il y a quelques années avec Monseigneur le comte de Paris, Henri de France, donc moi les vins c’est aussi une de mes passions.

Sébastien – Avec toutes ces passions-là, je suis sûr que tu as des rêves ; est-ce que tu as un rêve des plus fous que tu voudrais réaliser sur le chocolat ?

René Lamielle – Alors moi, je vais quand même te dire, qu’il m’arrive le matin, à 2/3 heures, de me relever et puis de prendre des notes, prendre un papier pour faire une nouveauté, une création. Par exemple, au mois de septembre, pour nos 50 ans on va créer un nouveau une image d’Épinal. Et là on va faire quelque chose sur la base des fameux contes de fées, on va en rajouter. Ça va être quelque chose de vraiment formidable, qui seront vraiment, je pense, bien vus.

Sébastien – D’accord. Mais est-ce que toi, avec ces idées-là que tu fourmilles, je suppose que tu as un rêve que tu aimerais réaliser ?

René Lamielle – Mon rêve malheureusement ne se réalisera pas. J’aurais aimé m’installer à Genève. Faire une création à Genève, mais pour cela il eut fallu que du vivant de maman je demande la double nationalité et je ne l’ai pas fait. Donc maintenant je peux dire, je suis chocolat.

Sébastien – Ok. Alors avec tout ça, est-ce que, René, tu aurais un dernier mot à dire à nos internautes ?

René Lamielle – Alors oui. Je dirais que le chocolat pour moi c’est vrai que c’est une passion. Je vois que nous avons parmi le personnel des filles qui font le métier de chocolatière, et c’est un métier absolument formidable. En Suisse par exemple, il y a plus de filles qui font le métier de chocolatière ou de pâtissière que des garçons. Pourquoi ? Parce qu’elles sont plus minutieuses. Donc moi je dis que, là, c’est un métier qui est absolument formidable, et c’est un métier quand même artistique. On peut faire des nouveautés, des créations. Il n’y a jamais de fin. Donc pour moi, je suis toujours emballé, comme au départ, par ce métier.

Sébastien – D’accord. Qu’est-ce que toi tu penses des formations sur le chocolat ? Qu’est-ce qui est intéressant ? Par exemple que ce soit des formations sur internet ou des formations en direct.

René Lamielle – Alors moi je pense que des formations, c’est très bien. Parce que je pense qu’en France, contrairement, on fait un métier on arrête et tout ça. En Amérique on fait plusieurs métiers et il est très bon d’avoir plusieurs cordes à son arc. Alors même des personnes qui voudraient se diriger dans le chocolat, qui font un autre métier mais qui ne sont pas sûres, là ils savent que dans ce métier-là il y aura toujours des retombées. À mon avis il n’y a pas un bon chocolatier qui peut être au chomage. Ce n’est pas possible.

Sébastien – D’accord. Donc pour toi vraiment intéressant.

René Lamielle – Je conseille vraiment à tout âge, pas forcément à 16/17 ans – moi j’ai vu des personnes qui changeaient de métier, qui étaient dans l’industrie et qui à 40 ans se mettaient à apprendre un métier, que ce soit pâtissier, que ce soit chocolatier. Pour moi, c’était un rêve pour eux et puis ma foi qui a été vraiment une réussite.


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