Le chocolat, du plaisir à l’aversion



Une équipe de chercheurs en neuropsychologie de l’Université de Chicago s’est penchée sur le lien entre satiété et plaisir, en soumettant 9 amateurs de chocolat à des tests scientifiques.



Quand le chocolat devient désagréable

Chocolat Noir©
Afin de tester leurs théories sur les liens entre satiété et plaisir, des chercheurs en sciences cognitives ont mis à l’épreuve neuf sujets, se décrivant eux-mêmes comme grands amateurs de chocolat. Le but de l’expérimentation était de confirmer les recherches menées sur le cortex limbique et para limbique, des zones cérébrales abritant les capteurs de l’odorat et du goût, et de confirmer que le plaisir éprouvé en mangeant peut être lié à l’appétit.

Un chocolat noir amer et un chocolat au lait de Lindt étaient proposés aux 9 testeurs, qui avaient modérément faim au début de l’expérience. Après chaque carré de chocolat, les sujets devaient noter à quel point le chocolat leur avait plu sur une échelle de 1 à 5, et spécifier s’ils aimeraient en avoir un autre morceau. Le cerveau de chaque sujet était scanné entre chaque morceau de chocolat, afin de contrôler l’activité du cortex.

Des résultats qui aident à analyser les comportements alimentaires

Comme ils s’y attendaient, des changements dans l’activité cérébrale ont été détectés lorsque les sujets étaient contraints de manger du chocolat alors qu’ils n’en avaient plus envie. Un carré de chocolat qu’ils avaient noté comme « plaisant » lorsqu’ils avaient faim est devenu « désagréable » lorsqu’ils étaient arrivés à satiété.

D’après la lecture des résultats du test, les chercheurs estiment que le cerveau pourrait envoyer deux signaux très différents, le chocolat étant considéré comme une récompense ou comme une punition en fonction de l’appétit des sujets. Ces recherches sont très importantes pour avancer dans le traitement des troubles alimentaires, puisqu’on pourrait peut-être contrôler le fait d’apprécier ou d’être révulsé par un aliment.

ChocoClic


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